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PARC NATIONAL
12.09.2014

Pourquoi nous disons OUI au Parc National Forêt de Champagne et de Bourgogne

Au cours des dernières semaines, le sujet du Parc National des Forets de Champagne et Bourgogne a occupé la scène médiatique locale. Les nombreuses interventions faites ont été peu claires laissant place à de nombreuses interprétations qui nuisent aujourd’hui à l’avenir du projet. La Confédération Paysanne de Haute Marne est intervenue ce matin lors de la Session Chambre pour exprimer sa position vis à vis du projet de Parc National

Pourquoi nous disons OUI au Parc National

Forêts de Champagne et de Bourgogne.

 

Au cours des dernières semaines, le sujet du Parc National des Forets de Champagne et Bourgogne a occupé la scène médiatique locale. Les nombreuses interventions faites ont été  peu claires laissant place à de nombreuses interprétations qui nuisent aujourd'hui à l'avenir du projet. La Confédération Paysanne de Haute Marne associée à la Confédération Paysanne de Côte d'Or souhaite aujourd'hui exprimer clairement sa position sur ce projet.

Nous sommes pour qu'un Parc National soit créé au sud du département. Ce projet est une chance que nous devons saisir. Il porte la redynamisation de la vie des communes rurales de ce territoire ainsi que le développement d'activités économiques – et par conséquent d'emplois locaux.

Le fait qu'un Parc National soit créé sur cette zone est la reconnaissance nationale et internationale du cadre exceptionnel dans lequel vivent et travaillent les habitants de ce territoire. Cette reconnaissance a ouvert des possibilités dans les autres parcs nationaux européens, nous pensons qu'il en sera de même dans celui-ci.

Le Parc National donnera une image positive du travail des agriculteurs à l'ensemble de la société civile, en reconnaissant et communiquant sur les produits de qualité et les pratiques  agroécologiques qui y sont exercées.

Il est donc indispensable que des parcelles agricoles soient intégrées en cœur du parc national. Le Cahier des charges proposé n'influencera pas les pratiques des céréaliers dans cette zone. Les modifications d'aménagement de certains espaces naturels comme les prairies permanentes ou d'éléments structurants du paysage (arbres isolés, haies, bosquets, mares, murs en pierres sèches) devront faire l'objet de demande d'autorisation ; mais ceci ne doit pas nous faire oublier l'ensemble des effets positifs économiques, sociaux et environnementaux générés par la présence du Parc National. Nous précisions que la profession agricole sera intégrée dans les négociations de la Charte du cœur, sachant que cette charte devra être réexaminée au maximum tous les quinze ans.

Le travail d'inventaire et sa valorisation impliqués par la présence d'un Parc National représentent une opportunité unique d'identification et de reconnaissance des qualités environnementales, architecturales et sociales de ce territoire. Ces connaissances nous permettront de créer des activités touristiques inexistantes aujourd'hui, et de valoriser les productions alimentaires locales vendues en circuits-courts, notamment par une marque nationale en cours de création « Esprit parc national ». Cette dynamique conduira à un développement économique nouveau. 

Nous devons soutenir le Parc National si nous voulons que les choses changent. Alors que nous voyons les projets agricoles innovants de notre région se créer hors de notre département, et que le projet de Bure et les images négatives qu'il véhicule pour les productions agricoles se précise ; nous nous devons de saisir les opportunités  que le projet de Parc National porte ainsi que les images positives du territoire et de ses habitants qu'il véhicule. Le Parc national sera pour le monde agricole et rural une possibilité d'innover, d'inventer de nouveaux projets, et ainsi être présentés en modèle en Champagne-Ardenne et au-delà.

Plutôt que zéro hectare de terres agricoles dans le cœur du Parc National, nous souhaitons que les hectares agricoles nécessaires à la continuité écologique entre les massifs forestiers soient intégrés dans le cœur. La dynamique et l'innovation territoriale portées par ce projet ne doit pas être détruites par une exclusion des terres agricoles, mais plutôt assises en intégrant les hectares de terres agricoles nécessaires à la cohérence du cœur de parc.

Nous défendons cette position, car il s'agit ici de défendre un avenir pour le territoire dans son ensemble et notamment une agriculture diversifiée et une production alimentaire de qualité.  

Rassemblons-nous pour que ce projet soit une réussite.

 

Ce texte a été rédigé par la Confédération Paysanne de Haute-Marne pour soutenir le projet du Parc National des Forêt de Champagne et de Bourgogne et pour faire entendre la voix des agriculteurs du territoire du futur Parc National souhaitant que leur territoire soit vivant et attractif dans les prochaines années.

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